Jeudi 19 décembre  2019 - Carpentras : bibliothèque Inguimbertine et synagogue

Organisateur : Bruno Cabane

Programme de la journée (timing encore à confirmer)

 

Rendez-vous Gare de Villeneuve : 9 h 08 et départ à 9 h 15

 

10 h - 12 h Visite de la Bibliothèque l'Inguimbertine, 180 place Arisitide Briant (visite guidée par M. Torandell son responsable).

 

12 h 15 Déjeuner au restaurant-brasserie "Les Palmiers" 77 place du Général de Gaulle à 350 m de la bibliothèque

 

14H30 Visite guidée de la synagogue

 

Retour sur Villeneuve

 

 

Frais de covoiturage : 6 € / voiture AR

 

 La bibliothèque Inguimbertine

C'est une bibliothèque-musée de renommée internationale qui rend hommage à Monseigneur Joseph Dominique d'Inguimbert, son fondateur et ancien évêque de Carpentras. Il est aussi à l'origine de l'hôtel-Dieu fondé en 1745, où l'on retrouve désormais la fameuse bibliothèque-musée dont la ville peut être fière. Ancien hôpital jusqu'en 2002, c'est en 2014 que les travaux ont débuté afin d'en faire en 2017 ce qu'elle est aujourd'hui.

 La synagogue de Carpentras

C'est la plus ancienne synagogue française en activité ; elle a été édifiée par les Juifs comtadins de Carpentras en 1367.  Le manque d'espace pour construire la synagogue a conduit à concevoir un plan original. Quand l'évêque de Carpentras autorise la reconstruction de la synagogue, en 1367, il a fixé les dimensions en plan qu'elle ne devait pas dépasser : En 1396 elle comprend déjà deux salle superposées La population de la « carrière » étant passée d’environ 500 personnes à la Renaissance à près de mille à la veille de la Révolution4, on imagine que la communauté était à l’étroit et que la vieille synagogue médiévale ne suffisait plus. L'accroissement du nombre de juifs a nécessité d'agrandir la synagogue en empiétant sur les rares espaces libres dans les maisons voisines. Les textes montrent qu'il y a eu plusieurs campagnes de restauration au XVIIe siècle. L'aménagement de salles superposées correspond à la séparation entre hommes et femmes qui a perduré du XIIIe siècle jusqu'à la reconstruction du XVIIIe siècle. Cet agrandissement est mené en deux étapes ; un premier chantier est mené par l’architecte Antoine d'Allemand entre 1741-1746.. Une seconde tranche de travaux, de 1774 à 1776, donne l’aspect actuel de la salle de prière du premier étage. Faute d’espace au sol, on a multiplié les tribunes. Le développement en hauteur est une solution fréquemment adoptée par les synagogues de la région comtadine qui comportent souvent deux salles de prière superposées, celle du bas réservée aux femmes, celle du haut aux hommes. La décoration intérieure est un chef-d'œuvre de l’art religieux rococo du XVIIIe siècle avec ses ferronneries italianisantes. La synagogue offre, outre des salles annexes témoignant du rituel juif (piscines liturgiques, boulangerie pour les pains azymes, salle de vie communautaire), une traditionnelle salle de prière de plan carré, couverte de boiseries présentant un décor de pilastres doriques supportant une frise de triglyphes et métopes.