Organisateurs : Benoît Laplane et Pierre Bigonnet

Étaient présents :

Bicilli, Bigonnet, Blachère, Bonnefoy, Chevrant-Breton, David, Delgrange, Favre de Thierrens, Fiaud (déj. + ap.midi), Grua, Hamon, Ladevèze, Laplane, Maincent, Mesrobian, Morieux, Pairet, Pic (déj. + ap.midi), Pousse, Rogier, Saliège, Vaïsse, Zuber

Compte rendu de la Journée du G20 du 16 novembre 2023 rédigé par notre chroniqueur Michel Pousse

Visite de la SEPR puis du château du Barroux (organisée par Benoit LAPLANE et Pierre BIGONNET)

Tout d’abord il convient de rappeler les procédures pour rentrer dans l’usine de la S (société) E(européenne) de P(produits) R(réfractaires) du Pontet.

Ces procédures rajeunirent de?????? années les participants . En effet:

1/ On devait répondre au QCM suivant . Fallait il indiquer ? : Sa pointure de chaussures Son traitement médicamenteux Savoir si l’on portait un pace maker ou une prothèse Sa couleur préférée Le nom de son animal de compagnie. Il y a plusieurs réponses exactes .

2/ Il y avait aussi un questionnaire auquel les sérieux , les bûcheurs répondirent avec empressement, d’autres parce qu’il le fallait . Avant la visite, comme de jeunes lycéens studieux ils se dirent leur score . “ J’ai eu 18 puis 20 aprés relecture “ Un autre dit “ j’ai eu 20 tout de suite “Un distrait dit : “Je ne savais pas que c’était noté”

Le parcage des voitures se faisait impérativement en marche arrière. Il en résulta quelques vertiges chez les cervicarthrosiques .

L’accueil fut des plus aimables : café, viennoiseries dans une salle de réunion . Mr Gleize directeur de la production , passionné et passionnant déclina à tous les modes et tous les temps les activités de Saint Gobain nous apprenant entre autre que cette appellation de Saint Gobain était celle d’un petit village de l’Aisne dans lequel , sous l’impulsion de Colbert ( ministre de Louis XIV) la manufacture royale des glaces installa le premier site de production de coulage en table .

Sur le site du Pontet sont produits les blocs réfractaires électrofondus et des billes .A la fin du long topo ,on ressentait une certaine fierté et un plaisir certain d’ avoir découvert cette grande entreprise française aux activités planétaires .

Et LA VISITE: pas si vite !!!!!! .

En entrant dans la pièce on avait remarqué : Comme à la Mosquée un alignement de chaussures avec leur pointure ( une des réponses au QCM). On découvrait aussi pour chacun :

Une charlotte à porter comme dans un bloc opératoire ou dans les cuisines d’un grand chef.

Une “BOMBE “ de jockey avec visière recouvrant la charlotte .

Des LUNETTES de coureur automobile

Des CASAQUES orange barrées d’une bande argentée fluorescente ( c’est le blason du Marquis de Saint Gobain )

Des chaussettes en soie

Des chaussures de chantier au lieu de bottes ce qui a moins d’allure .

Tels étaient les accessoires à porter dans le bon ordre. Habillés de pied en cap nos ”jockeys “ d’un jour se dirigèrent à pied vers le départ de la” course” avertis que les chevaux de fer avaient priorité sur eux piétons .

La visite consista à découvrir la chaîne de fabrication des plaques réfractaires depuis les moules jusqu’aux plaques en passant par les énormes électrodes (interdisant donc les porteurs de pace maker, 2eme réponse du QCM) plongeant dans une marmite du diable et qui permettent d’atteindre des Températures de 2000 °C  pour liquéfier le minerai ZIRCONIUM ( venant d’Afrique du Sud). Le plus étonnant étant les couleurs du minerai liquide obtenu aux mille nuances d’ orange et rouge évoquant celles de la lave incandescente du cratère d’ un volcan en pleine eruption. De cette marmite du diable se déverse le minerai en fusion dans les moules formant les plaques qui se refroidissent sur 100 m. Cette découverte se fit en montant et descendant des mètres et des mètres de marches d’escaliers et de passerelle .

Quelques chiffres: densité du minerai 8 expliquant le poids. Prix des plaques au moins 4000 euros. Poids : très lourd vu la densité donc impossible d’en emporter dans sa valise .

Fin de la visite de la SEPR

Les jockeys ne faisant plus de régime depuis longtemps on se dirigea dare dare ( certains avaient très faim ) vers le Bistro sans T de Lafare où l’on dégusta un excellent sauté de porc.

Pas de sieste

Direction Le château du Barroux. Château passion. Il faut être amoureux pour s’en occuper. Qu’on en juge !

Fort du XII eme siècle qui vécut bien des vicissitudes avant d’être acheté à l’état de ruines par Mr André Vayson de Pradenne en 1929 qui le restaura pendant 10 ans .Puis ce fut une doctoresse locataire après la 2eme guerre mondiale . Depuis 2021 Jean Baptiste( arrière petit fils ) et Fanny sa femme, continuent la restauration et surtout ont créé une distillerie de whisky fabriqué à partir de petit épeautre . Les premiers flacons seront disponibles en 2025 . C’est Fanny , oenologue de formation qui nous initia à cette distillation dans les caves du château( nous présentant l’alambic Jonnie Barroux venu du sud ouest).

Puis Jean Baptiste nous fit visiter ce château exceptionnel , la chapelle en particulier qui demande une restauration très délicate déjà par la quête des autorisations et subventions à obtenir. Un coucher de soleil clôtura cette visite.

Merci encore aux organisateurs de cette journée .

Michel Pousse

Deux articles de Marc Pairet sur le château du Barroux et sur la fabrication de whisky à base de petit épeautre

Comme il en est coutumier, Marc Pairet a enrichi son blog de  deux articles nourris par la visite de l'après-midi au Barroux, vous y accéderez aisément à partir des liens suivants :

https://amelier.blog4ever.com/le-chateau-du-barroux-un-site-extraordinnaire-de-la-provence-papale

https://amelier.blog4ever.com/distillerie-de-whisky-de-la-provence-papale-chateau-du-barroux-1

Reportage photo : Michel Bonnefoy